Psychologue clinicienne et thérapeute systémique, ma pratique est intégrative. En résumé, ça veut dire que je ne me cantonne pas à une technique ou à un style de thérapie en particulier. Je m’adapte à la personne que j’ai en face de moi, pour l’accompagner au mieux vers son objectif thérapeutique.
Si le terme d’objectif thérapeutique fait un peu peur, c’est ok ! On peut arriver en thérapie sans en avoir un très précis, et parfois même, sans savoir trop pourquoi on est arrivé jusque-là.
C’est courageux de pousser la porte du cabinet d’un psy, parce qu’il y a tout un tas d’idées reçues à notre sujet. Lors de premières rencontres des patients m’ont déjà dit : « Je n’aime pas du tout les psys, vous posez plein de questions sur le passé et vous faites ressasser des choses, on se sent plus mal après qu’avant » ou « Vous allez m’analyser ! » ou encore « Vous allez me faire dire des choses que je n’ai pas envie de dire ! ».
En effet, si on a cette image là, ça ne donne pas bien envie ! Qu’est-ce que je vous répondrais si vous me partagiez cela ? Je vous dirais que je n’irai jamais gratter là où vous n’avez pas envie d’aller, que je ne vous forcerai jamais à dire des choses que vous n’avez pas envie de dire ou que vous n’êtes pas encore prêt à exprimer. J’irai là où vous voulez aller, en veillant à être dans le respect de votre temporalité psychique.
La première séance a pour but de faire connaissance et que je comprenne votre besoin. La parole est mon premier outil, mais il m’arrive assez fréquemment de proposer de passer par d’autres biais (médiation avec des objets, relaxation, approche psychocorporelle) quand ça me semble opportun, et que vous êtes prêt à essayer.
Je ne vous apporterai pas de réponses toute faite avec un protocole à suivre. Nous travaillerons ensemble à ce que vous puissiez identifier vos besoins, vos ressources et atteindre votre objectif. Ma vision de la thérapie est un travail de collaboration entre la psychologue et le patient.